dimanche 22 octobre 2017

Novembre 2017 - Le monde est mon langage d'Alain Mabanckou






9 commentaires:

  1. Le monde est mon langage d’Alain Mabankou

    L’homme est sympathique, décontracté, beau parleur.
    L’idée de ce pèlerinage à travers la littérature francophone, majoritairement issue des anciennes colonies, est une riche idée.
    La déambulation est souvent réaliste : on imagine bien Mabankou allant d’un spot à l’autre au gré des évènements littéraires où on l’invite, au gré de son propre plaisir de voyage.
    Et donc, on en apprend long sur tous ces auteurs qui, pour notre plus grande facilité, ont choisi le français pour exprimer pourtant l’essence de leurs pays, souvent à un moment T de leur Histoire.

    Ce livre est donc un bon viatique pour qui veut avoir sous la main plus qu’un aperçu d’une infinité de littératures qui dépassent largement notre petite Europe et englobe l’Afrique et l’Amérique du Nord.

    Dire seulement que cette déambulation a été irrégulièrement plaisante pour moi. Tantôt j’étais très intéressée par tel paysage qui m’était soumis, tantôt (moins souvent) je me suis ennuyée ferme, au point de sauter l’épisode.
    Mais je crois que c’est la limite du genre précisément. Pas facile de faire d’un inventaire une lecture constamment étoilée.

    En fait, j’ai quand même était agréablement surprise ; car lorsque j’ai compris à quoi se livrait A. Mabankou j’ai craint le pire. Mais non. En fait, ça ne devient ennuyeux pour le lecteur dilettante que lorsque c’est trop renseigné. Ça manque alors de vie et cela devient comme un devoir obligé.
    Mais sans doute l’entreprise est-elle utile….

    Alors merci pour la dernière balade.

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  2. Nous voilà avec l'ami Mabankou.
    Cet homme est sympathique,plein d'esprit et de culture.
    J'ai lu ce livre quand il est sorti.Pourune fois il était à la bibliothèque comme livre de la rentrée.Cela avait aiguisé ma curiosité.J'ai eu un peu de mal au démarrage,puis j'ai pris le rythme de ce jeu à travers les mots,à travers les auteurs et les différents lieux de sa déambulation.J'y ai d'abord pris du plaisir puis à un moment j'ai trouvé cette façon de cheminer un peu ennuyeuses.Comme je lisais ce livre par "portions"(non ,non, je ne l'ai pas dégusté comme un gâteau!) à un moment j'ai été prise par d'autres lectures, et ce fut le moment de le rendre.Au bout du compte, ce livre ne m'apportait pas suffisamment de plaisir pour que je me décide à le prolonger.C'est donc un livre que je n'ai pas terminé et que je comptais reprendre mais il a été sans cesse mis en concurrence avec d'autres.Mais un livre ne peut pas être réduit à l'avis d'un lecteur qui lit toujours avec son histoire et les circonstances particulières de sa vie.

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  3. Anny le 22 novembre à 17h
    J'ai étais un peu surprise au début de ma lecture parpar toute cette "déambulation" à travers l'Afrique qui regorge de références livresque et où vécues .Le livre est très documenté parfois un peu trop comme si l'auteur s'oubliait lui même .Le ton est joyeux et l'auteur a de l'humour.Les points de vue sur la colonisation m'ont interrogés . Mais je m'en suis un peu lassée.Je le finirais plus tard .
    Biz

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  4. Comme j'ai aimé ce livre!
    Ce parti pris de la littérature francophone ma un peu inquiétée au début mais à la lecture du livre quel plaisir !

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  5. Je connaissais quelques auteurs mais la plupart m'étaient inconnus.
    Et je compte bien découvrir leurs oeuvres dans les mois à venir!
    Donc merci pour ces références.
    Au delà j'ai apprécié la promenade de l'auteur dans des espaces si différents, ses anecdotes, ses portraits vite brossés mais suffisants pour se faire une idée des personnages.
    Comme Annie je me suis intéressée à son approche du colonialisme. Il manque un peu de radicalitété à mon goût,dommage.
    Il manque aussi une réponse à la question du signifiant de la langue française pour tous ces auteurs.

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  6. Mais,au delà de ces remarques je me suis vraiment régalée à la lecture de ce livre. J'ai voyagé en littérature,en espaces, en anecdotes, en rencontres avec un grand plaisir !

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    1. Tant mieux.Tu me donne envie d'y retourner !
      C'était ça le blog, pour moi.

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  7. C’est ce que j’appellerai «finir en beauté» car qu’est-ce que j’ai aimé ce livre !
    et quelle balade mes amies ! Alain Mabanckou nous offre un voyage littéraire magnifique à travers 3 continents. Ce voyage est fait de
    rencontres et quelles rencontres ! Dany Laferrière que j’adore (et que j’avais proposé il y a quelques années aux pisteuses avec «L'énigme du retour) , Edouard Glissant, Gary Victor (dont on a lu aussi le superbe «Je sais quand Dieu vient se promener dans mon jardin» , Sony Labou Tansi (qui a une place toute particulière à Limoges dans le cadre du festival des francophonies, avec un prix Soni Labou Tansi des lycées), Aminata Sow Fall, Aimé Césaire, etc.
    J’aime beaucoup l’écriture d Alain Mabanckou, c’est un grand conteur (vous souvenez-vous de Verre cassé ? il me semble qu’il avait figuré aussi dans une de nos listes)
    Je suis particulièrement sensible à ses propos, pour de multiples raisons : une de ses raisons est mon amour pour l’Afrique (en particulier la Côte d’Ivoire mais aussi le Cameroun et le Sénégal) et pour sa manière si riche de s’approprier la langue française de s’en nourrir et de la nourrir.
    L’enthousiasme de l’auteur est communicatif et cette déambulation cosmopolite m’a donné envie de lire encore et encore les auteurs francophones, africains, haïtiens. etc.
    J’ai aimé son style alerte où se mêle érudition, fantaisie et enthousiasme
    J’ai aimé flâner avec lui sur la cartographie de son imaginaire et de ses influences littéraires et culturelles
    Quel beau message que de finir l’aventure des pisteurs avec cet éloge de la langue française et de ses auteurs aux visages multiples où se retrouvent les mondes noir, antillais, européen, américain. Une créativité immense qui nous réserve encore de belles surprises.

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  8. Comme Nicole, et encore plus, je me dis que je n'ai pas bien lu ce livre...les conditions ne s'y prêtaient pas

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