dimanche 2 décembre 2012

Notre héros défiguré, deYi Munyol, préconisé par Odile


Je voulais  vous faire lire « Je suis un chat » de Soseki, mais c’est un peu important (en nombre de page) après ce que nous avons lu. Mais vous pouvez le lire quand même.
Alors j’ai retrouvé ce livre, lu il y a quelques années et qui m’avait fortement impressionné. Je ne regrette pas de vous le faire lire.
Il y a trois nouvelles dedans. Yi Munyol est coréen, du Sud. Il a connu personnellement l’oppression.
La nouvelle principale pour moi, celle dont je veux vous parler – et si vous n’en lisez qu’une, lisez au moins celle-là, c’est « Notre héros défiguré ». Elle parle de violence, d’oppression, mais elle en parle d’une manière que nous avons tous pu connaître, qui peut à tous nous parler : on se pose plein de questions.
Ça me rappelle quoi ? ça ressemble à quoi pour moi ? Quels souvenirs de classe ? Quel leader ? Quel petit chef ? Ou ailleurs que dans une classe ; mais on sait que l’enfance est impitoyable…
 
Voilà, je n’ai pas envie de vous en dire plus. Bonne lecture !

8 commentaires:

  1. Notre héros défiguré de Yi Munyol (Corée du sud)
    Décembre 2012

    Pas d’accent circonflexe inversé sur mon clavier pour mettre sur le O de Munyol : dommage !

    Cette lecture m’a dépaysée, m’a interrogée, fait réfléchir, et aussi, m’a plu ce qui n’est pas la moindre de ses vertus.
    Sur le style, je n’ai pas grand chose à dire. J’ai juste noté un petit tic récurant : « ….comme le dirait les adultes » dit le narrateur à maintes reprises. Mais ce narrateur qui nous raconte l’histoire n’est pas un enfant, c’est un adulte qui se rappelle (ou remet en scène) une histoire d’enfance. Bon, mais je n’ai pas vraiment envie de polémiquer autour de ça, ce n’est pas bien grave.

    Le contenu a bien plus retenu mon attention.
    Cette histoire d’une jeune conscience qui se débat avec ses valeurs propres, la gradation savante des évènements, puis l’ épilogue ; tout ceci forme un tout cohérent, dense, traversé d’un souffle philosophique, symbolique, politique intense qui ne nous laisse pas indifférent, tant s’en faut.

    Le narrateur rend compte précisément de l’imbroglio des attitudes de tous, du père, de l’instit, de autres élèves et évidemment de Sokdae. Il rend tout ceci très vivant dans l’histoire. Il nous fait part de ses raisonnements successifs à propos de tout ça, de ses revirements subtils d’attitude. Ce n’était pas simple toujours pour moi de suivre sa démarche.

    Je suis retournée vers la philosophie grecque, qui a traité à plusieurs reprises de cette confrontation du fort et du faible ; j’ai relu la démonstration de l’anneau de Gygès de Platon pour déterminer qu’est-ce qui fait qu’un juste resterait un juste quelque soit la situation.
    Mais ça ne m’a pas aidée !

    L’épilogue en particulier m’a comme choquée. Cette vie terne et sans relief qui échoit au narrateur est un peu révoltante. On s’attendrait qu’avec tant de ténacité et de rigueur morale, la vie de ce personnage soit plus lumineuse, voire éclairante. Mais non !

    Ce livre réserve décidément bien des surprises.

    Pour la suite : j’ai moins bien aimé les tergiversations des deux vieux calligraphes autour de leur art pointu.

    Il me semble que j’apprécie la ballade hivernale et vagabonde de l’ultime personnage. Mais je n’ai pas terminé.

    J'ai écris mon commentaire un peu tôt parce que je m'en vais pour trois semaines.
    Je vous souhaite de bonnes fêtes de fin d'année, bien chaudes comme les bises que je vous envoie en toute amitié et partage de lectures.






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  2. Trois nouvelles, trois fables évoquant un monde à la fois inconnu et très proche…
    J’ai trouvé la nouvelle « notre héros défiguré » fort intrigante, et un peu énigmatique. Une grande partie correspond à la description un peu clinique, un peu froide il m’a semblé, du fonctionnement de l’école, des agissements des élèves et des maîtres, et des différents modes de lâcheté, soumission, résistance qui peuvent apparaître à ces occasions. Ca peut nous ramener à des événements de notre vie, mais ce n’est pas le cas pour moi. Par contre j’ai déjà lu des ouvrages qui relataient ces modes de soumission à l’école (mais plus maintenant !!).
    Mais ce sont les dernières pages qui m’ont scotchée ; la vie de l’auteur après la disparition de Sokdae se construit en fait en rapport à ce qu’il a vécu précédemment, dans sa vie d’enfant. C’est la manière dont son comportement d’enfant joue sur les choix qu’il fait après, qui le conduisent même quand Sokdae est absent de sa conscience, qui m’a fortement impressionnée : même absent, il est présent et lui dicte sa conduite.
    Ainsi ce n’est pas tant l’histoire de la jeunesse de l’auteur qui m’a intéressée, que la construction de sa vie d’adulte, après la disparition de Sokdae : ces efforts pour arriver à trouver une place dans la société actuelle coréenne, ses désillusions, son adaptation « réussie » à la vie moderne, entrant dans la normalité de tout un chacun. En toile de fond, toujours, plus ou moins prégnante selon l’époque de sa vie, la présence du héros défiguré, Sokdae. Le « notre » me fait penser qu’il juge faire partie d’un tout formé par les élèves de la classe qui se trouvaient en conformité dans le mode de fonctionnement tyrannique mais en même temps protecteur de Sokdae. Il s’est accomodé de sa vie mais il aurait bien voulu revenir à la vie à ses côtés, comme d’autres anciens élèves manifestement quand il les rencontre plusieurs années après. Le fait qu’il soit devenu « défiguré » ajoute-t-il à l’adhésion de l’auteur pour Sokdae et à sa fascination ? C’est assez subtil, je ne suis pas sure d’avoir tout compris, mais la parabole avec la dictature politique qui soumet un peuple entier est évidente. Alors est-ce que l’aveu de l’auteur d’avoir finalement su concilier - malgré au début une grande résistance - avec un tyran pour être protégé dans son enfance, la prégnance de cette attitude dans sa vie d’adulte, avec une vie d’adulte tout en tiédeur sans saveur, veut dire qu’instinctivement nous sommes portés vers les tyrans pour plus de confort mental ? Apparemment la vie de Yi Munyol n’est pas facile en Corée du Sud, aussi je ne comprends pas tout.
    Amis pisteurs, donnez mo votre opinion sur la signification de cette nouvelle…
    Dans les deux autres nouvelles, ce que j’ai apprécié, c’est l’analyse que font les protagonistes de leurs parcours de vie, faite avec lucidité et sincérité ; ce sont un peu des anti héros, alcooliques, coureurs de jupons, menteurs, vantards, imbus de leur personne.
    Dans la nouvelle sur l’art de la calligraphie et les écoles qui s’opposent, je me suis dit que l’art était tout sauf neutre, et qu’on y retrouvait la question de la soumission. Soumission à des règles strictes, soumission à des années de labeur et de travail, soumission à un maître, … ou révolte individualiste comme celle de l’auteur, mais qui entraîne alors superficialité, artificialité… c’est bien l’écartèlement à travers la pratique d’un art typiquement oriental, entre une société orientale tournée vers un passéisme figé, et une société à l’occidental, plus riche pour chaque individu, mais à la recherche d’un monde plus artificiel (c’est peut-être un peu schématique ce que je dis !

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  3. Quant à la troisième nouvelle, celle du parcours du héros jeune mais totalement suicidaire, vers la mer à travers les montagnes glacées, et de son cheminement mental occasionné par les rencontres mais aussi par la nature, la fin est plutôt je trouve inattendue, quand ce jeune avec son poison jeté à la mer, jette son « sentimentalisme, et son savoir qui s’est rabougri avant de mûrir ». Que va-t-il devenir, une fois revenu à Séoul ?

    Bon, avec ce thème asiatique, je me sens totalement dépaysée, entre le VietNam, l’Inde et maintenant la Corée… et ça n’est pas fini, loin s’en faut.

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  4. Claire. 31 décembre 2012

    Voila encore un livre qui ne me laisse pas insensible (je n’ai trouvé et donc lu, que « Notre héros défiguré »). Je partage le point de vue des éditeurs « lecture dans le plaisir et l’inquiétude ». Mais je dirai même plus, que la cruauté de Sokdae et la violence du second maître m’ont glacé le sang. La force d’évocation qui émane de ces anecdotes, apparemment simples de la vie quotidienne d’enfants de 11 ans, est extraordinaire. C’est ma première impression en refermant le livre.
    Mais le narrateur adulte, fait réfléchir. Il nous interroge tous. A la fin du livre oui, mais aussi tout le long des récits de l’année d’arrivée de Han dans sa nouvelle école. Je trouve bien ces réflexions d’adulte qui truffent le récit de l’enfant. Elles laissent un peu perplexe au début, mais sont une invitation à ne pas s’en tenir seulement aux apparences.

    Plusieurs hypothèses pour répondre à Evelyne sur le « Notre » : La soumission à la tyrannie politique n’est pas une histoire individuelle d’où le « Notre »… ou encore ce « Notre » est-il une façon pour l’auteur d’associer les lecteurs (ses compatriotes principalement, mais aussi tout Homme qui s’interroge comme lui sur le sens de sa vie).

    Réponse à Odile : je n’ai pas souvenir d’avoir vécu à l’école ou ailleurs dans un univers tyrannique, mais par contre je vois bien comment on peut être amené à chercher l’amitié d’un chef pour bénéficier de ses largesses, son soutien, sa réussite, sa réputation etc… on repère ce genre d’attitude chez les enfants mais pas seulement. Je suis certaine aussi que les trahisons dans l’enfance, les abandons des idéaux, laissent des traces à l’âge adulte.

    J’aime ces livres après la lecture desquels plane un mystère. Ils nous invitent à chercher, à en savoir plus. Alberte est allée lire de la philosophie, moi je me suis renseignée sur l’auteur, sur le système éducatif coréen du sud (j’avoue que les méthodes éducatives qu’on rencontre dans ce livre me laissent bouche bée : le système du chef de classe tout puissant, le premier maître inexistant à coté de l’enfant-chef du classe, la violence des sévices corporels…) et sur l’histoire de la tyrannie et de la « révolution » qui lui a succédé dans les années 80.
    Ce livre comme Le Prince de Machiavel nous conduit sur les chemins de la politique. J’ai lu quelque part que le père de Yi, alors qu’il était encore enfant, avait pris le parti de la Corée du nord lors de la scission. Si Yi Munyol a tant de succès dans son propre pays avec ce roman, c’est peut être par ce qu’il n’épingle pas particulièrement la tyrannie qu’a connue la Corée du sud. On peut penser que tous les tyrans sont visés par ce livre.

    De la Corée du sud je ne connaissais pas grand-chose si ce n’est l’une ou l’autre marque de voiture… c’est un peu léger je l’avoue. Je suis contente d’en connaître un peu plus maintenant.

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  5. Un petit livre brillant et percutant. Je l’ai emprunté à la bibliothèque et je n’avais dans l’ouvrage publié aux éditions Actes Sud (et stocké dans les archives au rayon livre politique) que cette nouvelle. J’ai pu la savourer, elle est courte (oui vous le savez maintenant j’adore ces petits livres courts qu’on lit d’une traite sans lever les yeux) mais laisse des sensations que je ne suis pas prête d’oublier.
    Ce jeune garçon arrivant de Séoul va tomber de très haut en s’apercevant qu’il ne tirera, dans cette école rurale, aucune gloire de sa vie passée à la capitale. Ces premiers moments nous mettent en appétit, on pressent que l’humiliation ne s’arrêtera pas là. Et puis voilà le chef de classe, dont la tyrannie est proportionnelle à la passivité de l‘enseignant et là mon sang a commencé à se glacer. Je n’ai pas à proprement parlé vécu des moments d’enfance qui pourraient ressembler à ceux décrits mais les sentiments m’ont semblé familiers : la soumission à une autorité illégitime, l’injustice, le sentiment d’impuissance, je les ai ressentis enfant dans d’autres proportions et parfois d’autres contextes mais ce fut presque un choc pour moi de les éprouver à nouveau, de m’identifier à ce jeune garçon, d’être en empathie totale avec lui. J’ai été étonnée de voir à la fin du texte à quel point le souvenir de celui qui a dominé reste aigu pour le jeune garçon de Séoul devenu adulte, comme incorporé et là encore je me suis identifiée : l’école m’a laissée des souvenirs (bons ou mauvais mais les mauvais ont gardé un goût plus prononcé) qui sont d’une acuité troublante. J’ai eu envie de lire ce texte deux fois et ai repris certains passages pour me détacher un peu de cette identification et prendre la distance nécessaire pour apprécier la parabole de la dictature. Ce chef de classe, quelle intelligence aigüe et perverse ! J’ai trouvé fascinant cette manière de mettre en parallèle univers scolaire et dictatorial. Je ne connais que très mal la Corée et ses dictateurs mais finalement ce texte est totalement universelle et cette portée universelle m’a semblée décuplée par le fait que tout se passe à l’école avec des enfants ou des adolescents. Universalité de la perversité, de la violence, de la révolte, de la lâcheté, de la résignation, de l’injustice devant l’aveuglement et la passivité de certains adultes, que les élèves peuvent vivre à l’école, que les citoyens peuvent vivre dans une dictature.
    Heureusement le titre m’a rassurée dès le début de la lecture et m’a aidée à supporter les tensions ; j’ai attendu, souhaité même que ce héros soit enfin démasqué et défiguré. L’écriture m’a portée (chapeau aux traducteurs !), l’auteur décrit à merveille les ambiances de terreur imposées par ce héros, la force d’évocation est fascinante et je n’ai pu lâcher ce petit livre génial et l’ai déjà conseillé à de nombreux amis lecteurs. Ouha quel talent !!

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  6. Notre héros défiguré par Yi Munyol

    Que ce livre est fort !
    Il m’a fallu le lire et le relire, pour en tirer le sens de ce qui est ‘juste’ (dans le sens : juste pour moi) à travers ce qui court de façon à nous faire parfois perdre nos repères.
    « Effet d’étrangeté » nous dit la postface. Certes. Qui est le héros défiguré ?
    Sokdae ? Cela parait être le cas dans un premier temps. Il chute de sa place, remis en cause par le nouveau maitre.
    Mais le garçon qui nous raconte cette histoire ne l’est-il pas aussi ?
    Il nous dira d’ailleurs : « ma conscience défigurée retrouva sa forme première ».P105
    N’est-il pas devenu un gamin qui dénonce, qui a peur de se battre ou au contraire qui le fait, mais en voulant changer toute la classe, au nom de la « vérité vraie », puis finalement n’aspire qu’à avoir « la paix », et peut être une forme d’amour illusoire, dans un sens qui est une déviance, puisqu’il ne s’agira que d’une paix achetée au prix de ne plus s’affronter à celui qui l’a fait souffrir, et continue de faire souffrir les autres.
    Que se passe-t-il quand il pleure après le travail des vitres toujours remis en cause par Sokdae ? Il ne peut plus s’opposer, et il lâche, du côté de l’émotionnel, en s’accrochant au ton de voix qui le séduit, de son persécuteur. Avec les larmes, quelque chose se passe qui va faire changer de posture notre héros.
    Etonnante cette dimension des larmes, qui viennent plus tard par les coups du maitre. La violence parait nécessaire pour faire tomber le masque de la perversion. Faut-il que la violence soit incontournable, ou est-ce une façon de gérer les choses dans ce pays à une certaine époque et aussi une métaphore de la révolution qui ne peut être partout de ‘velours’ ? La violence semble avoir hélas toujours sa place quand tout est bloqué au-delà du langage, dans un registre où il n’a pas sa place. Or, c’est avec le langage que peut s’instituer une loi qui permet à l’humanité d’advenir. Cette loi, n’a pas grand ‘chose à voir avec la loi
    qui gère nos républiques. La loi à laquelle je fais référence est la loi qui existe en chacun de nous et qui n’est jamais simple à laisser à l’œuvre, mais qui soutient l’éthique. Pardon d’être un peu « pompeuse », mais ce livre m’a fait retrouver cette dimension que je ne sais écrire qu’avec un vocabulaire qui circulait pour travailler avec la psychanalyse. Mais peut-être avez-vous l’habitude de ce genre de langage, et comme je n’ai plus le blog, je ne peux pas « tricher » en lisant vos commentaires !
    Merci pour ce livre très fort et instructif, permettant une réflexion à propos des dictatures politiques, mais aussi du pouvoir s’amenant de quelconque façon, toujours tentant, comme cela est dit par celui qui nous conte son histoire, quand les choses ne cessent de tourner mal pour lui. Jusqu’au bout il restera dans le questionnement, pas suffisamment satisfait de sa vie, pour se permettre de penser qu’il ne s’est pas trompé de route pour cheminer dans sa vie d’adulte.
    Geneviève 2/1/13



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  7. Pour tout dire, au début, je n'ai pas aimé le livre.
    Un enfant qui arrive dans une école de province, avec une certaine suffisance, qui doit se plier au costaud de la classe et qui « s'introspecte » sur le pourquoi du comment il accepte cette situation...c'est assez naturel, en somme. Et compte tenu de la longueur du récit, pas si intéressant que cela... Mais c'est la surface...

    Au fur et à mesure que l'on avance -heureusement, je n'ai pas abandonné en route- on découvre qu'il ne s'agit pas seulement du monde de l'enfance mais aussi de celui des adultes : un vrai traité de la démocratie, de ce que c'est qu'un chef, de sa nécessité, voire de son impuissance. Cette relation de soumission que l'on se découvre, c'est celle que nous pouvons avoir au bureau, en affaires, en politique, que nous avons eu peut être dans la cour de récréation. Nécessaire pour le bon fonctionnement d'un groupe mais honnie par ce même groupe, le chef et son existence demeure pour nous une question permanente. Du coup, la lecture de ce récit, qui s'accélère dans les dernières pages, devient une réflexion sur ce thème.

    Cette réflexion culmine dans le personnage du « second » maître qui n'aura pas de nom dans le récit mais qui va apparaître comme celui qui par son autorité et sa prise de pouvoir va obliger les enfants à se dévoiler, à grandir, mais avec quelles méthodes ! Les coups pleuvent, la tyrannie est totale pour sortir d'une autre tyrannie. Cela m'a fait penser à la réflexion de Machiavel dans « le Prince ». Il faut de la tyrannie pour que le peuple parvienne à la démocratie.
    Et, là j'ai aimé. Merci pour cette recommandation.
    Mais peut-être ne pas abuser de ce genre là…

    Olaf, le 8 janvier 2013.

    NB : je n’ai pas la même image, je vous la donne dans la collection « actes Sud »


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  8. J'ai beaucoup apprécié la première et dernière nouvelle. Je trouve que la première décrit très bien cette ambiance de rapport de forces, de ce qu'est le pouvoir, la soumission. Cela pose aussi la question de son propre rapport au pouvoir et de sa position par rapport à celui-ci. Durant toutes ces lignes, je me demandais ce que j'aurais fait dans ces circonstances, d'autant que certains passages ont fait écho à certains moments vécus dans une école perdue en montagne dans laquelle des enjeux (bien sûr moins durs)se sont joués...alors, cette lecture fut enrichissante sur ce questionnement du pouvoir mais toujours en interrogation...

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