Orgueil et préjugés de Jane Austen (livre) - Joe Wright (film)

Ce roman du début du XIX
siècle décrit la société anglaise campagnarde de cette époque. Derrière
des histoires d’amour (en effet, Mr et Mme Bennett espèrent pouvoir marier
leurs filles) une critique des mœurs, des convenances, de l’environnement
étriqué avec ses codes, des différences de classe sociale sont exposées. Ce
roman ainsi que d’autres du même auteur met aussi en lumière la dépendance des
femmes par rapport au mariage afin d’obtenir un statut social et une sécurité
financière. Jane Austen nous dépeint donc cette société anglaise avec ses
règles régissant la vie privée et la vie mondaine. Au travers une série de
personnages variés, elle nous donne de nombreux détails sur le caractère de
chacun dans une écriture très fine, dans laquelle les paroles de chacun se
déroulent en de nombreuses circonvolutions pour exprimer les opinions et les
ressentis.
Une des principales héroïnes du
roman est Elisabeth qui essaie de s’affranchir un peu des conventions
préétablies, devant dépasser ses préjugés envers la personne de Mr Darcy
qu’elle va tout d’abord cataloguer comme étant orgueilleux alors que peut être
que sa manière d’être en société cache une certaine timidité…
J’ai trouvé que le film retraçait
bien l’ambiance du roman et les caractères de chacun des personnages.
C’est un livre que j’ai aimé pour
son style et les thèmes qui sont abordés.
Bonne lecture
Bon,je me lance :Je n'ai lu que le premier quart du live ,je n'y comprenais rien dans ces manières de vivre ,de penser, ces traditions et la rigidité des moeurs de l'époque. Toutes ces histoires de filles , d'amour ,de mariage à arranger ou pas.Puis le film a soulevé mon enthousiasme : j'ai beaucoup aimé le charisme de Lizzy à défendre ses deux sœurs , son sens moral et appréciè la conduite de MR DARCY tout aussi intègre.Les toilettes et le décor sont tout en finesse comme le livre.J'ai bien aimé aussi le pasteur si petit et ayant donc besoin de narcissisme pour exister .La version Bollywood m'a un peu agacé:trop de chants et de dansse dés qu'il y avait un début de dialogue mais l'histoire est la même donc c'était astucieux de nous la proposer.
RépondreSupprimerAnny
J'avais eu une période "austen" il y a une quarantaine d'années (ça ne me rajeunit guère !), mais j'ai relu avec plaisir "orgueil et préjugés". Il est vrai que plusieurs fois au cours de cette lecture, en enchaînant déceptions, amours, bals, et préoccupations de cette petite noblesse terrienne, je me suis demandée ce qui différenciait ce texte écrit fin 18ème d'une série de type Harlequin. De fait, l'auteure prend beaucoup de distance par rapport à son milieu de vie, elle fait preuve d’un sens de l'observation aigue, de finesse d'esprit dans l'écriture des caractères et d’ironie dans les propos qu'elle fait tenir à ses personnages : les parents Bennett, truculents chacun à leur manière, les soeurs idiotes, le pasteur Collins et son rapport à sa protectrice, cette lady elle-même qui vaut son pesant de cacahuètes. De même le passage où Lydia revient à la maison mariée comme si de rien n’était est assez comique. Par contre j'ai trouvé certains personnages masculins- Darcy, Bingley, et le vil Wickham - plus fades. Lecture très intéressante.
RépondreSupprimerJe ne suis guère étonnée que cette œuvre ait fait l’objet de plusieurs adaptations cinématographiques, le texte s’y prête vraiment. J’ai regardé le film fait en 1945, avec Laurence Ollivier, et j’ai adoré cette version : les personnages sont très physiques, c’est drôle, un peu forcé dans le jeu, mais vraiment vivants. Quelques infidélités au texte à la fin (la lady Catherine, magnifique dans son rôle de femme exécrable, n’est en fait pas si exécrable que cela !). J’ai aussi vu celui de 2005 du réalisateur Joe Wright. Plus romantique, avec la photo toutes les cinq minutes de l’actrice qui joue Elisabeth. Le metteur en scène doit en être amoureux ! C’est beau, elle est belle, mais c’est un peu glacial à mon goût, et j’ai de beaucoup préféré la version de 1945, plus pétillante.
« Orgueil et préjugés », « Raisons et sentiments », « Persuasion »… Trois des titres de Jane Austen qui nous disent combien l’âme humaine balance, bouge, évolue, combien les sentiments se modifient, se combinant avec plus ou moins de bonheur avec la pensée, la sagesse ? En tout cas, se composent, se décomposent et se recomposent.
RépondreSupprimerJ’ai lu six romans de Jane Austen, je crois que je les mélange tous, mais ce que je retiens, c’est l’idée d’une héroïne à contre-courant de son milieu et de sa famille, puisque gouvernée par l’intelligence et la raison dans un milieu (la gentry, parait-il) où les filles n’ont qu’une possibilité : capter un mari argenté. Ça a beaucoup intéressé la féministe que je suis, cette vie des femmes de la fin du XVIIIème et du début du XIXème siècle, les obéissantes et les marginales, les soumises à l’ordre établi et les autres…. Comment nous en serions-nous sorties, nous, à cette époque, dans ce milieu ? J’en frémis.
J’ai beaucoup aimé les émissions de France-Culture que je vous ai signalées et notamment celle qui traite de Jane Austen dans son rapport à l’argent : écrire pour faire du fric, pour s’en sortir… Et ne pas se renier dans cette écriture !
J’aime la finesse de l’écriture de Jane Austen quand elle nous montre l’évolution des sentiments ou des positions. Et son analyse de la société. Et celui des rôles des hommes et des femmes, peut-être pas si inactuel, non ?
Quand Véronique nous a proposé ce livre, j’ai commencé par m’embrouiller et croire qu’il s’agissait de « Raisons et sentiments » (en tous cas traduit ainsi en français, car les versions sont multiples) et… non, ce n’était pas celui-là. J’avais vu le film, ça m’arrangeait, il était plutôt pas mal, quoiqu’un peu plus gentillet que le livre. Mais, erreur, donc j’ai regardé la bande-annonce d’ « Orgueil et préjugés », et, là, je l’avoue, j’ai craqué devant ces cris, ces piailleries… et je n’ai pas eu envie d’aller plus loin. Pardon pour ce manque de courage… Mais c’est la difficulté (et l’intérêt cependant) de notre choix de cette année.
A réfléchir…
Le style, la cadence, le mode dialogué choisi par Jane Austen pour brosser la société dont elle entend nous donner la peinture, ne me conviennent pas.
RépondreSupprimerLe thème choisi ne m’est pas indifférent, au contraire. Mais le babillage constant en temps réel des petites pouliches, de leur sotte de mère m’exaspère. Les hommes paraissent du coup pleins de distanciation et d’humour mais pas assez montré à mon goût.
Donc, exit Orgueils et préjugés à la page 136.
Le film, curieusement, fait mieux passer la sauce. Je ne sais si c’est parce qu’il y a incarnation des personnages, mouvements, paysages …. J’ai beaucoup aimé le début et tous les instants où Elizabeth se retire pour aller lire au calme ou rêver ou se promener, même dans la boue et au milieu des crottes de la basse cour.
Je crois que pour moi, cette littérature hyper réaliste ne me va pas au teint. Je préfère l’héroïsme, le panache, le romantisme des personnages de la famille Brontë. C’est plus fort, c’est plus enlevé, on décolle. Question de goût.
C’est idiot de comparer comme ça, mais je ne peux m’en empêcher.
Orgueil et préjugés
RépondreSupprimerCe livre m’a intéressée par tout ce qu’il traduit des préjugés et codes incontournables d’une certaine société. Les choses sont vraiment lourdes et terribles quand elles se disent par les propos de la mère, qui elle, est caricaturale, mais aussi dans les réactions des filles qui ne paraissent pouvoir penser l’avenir de la femme qu’à travers un « bon » mariage. Il faut dire que vue la façon dont les filles étaient élevées, et non instruites, leur avenir financier était entre les mains du père ou du mari. Et tout cela allait avec la forme du discours où le paraitre tenait toute la place et avait une valeur marchande énorme. Quelle misère !...Mais après tout, cette dimension du paraître n’est-elle pas toujours un enjeu très important dans notre société contemporaine?
Jane Austen utilise une écriture où chaque détail donné montre le jeu d’une sorte de jonglerie verbale et posturale chacun à laquelle chacun doit se soumettre, et à ce niveau elle excelle. Mais je dois dire que cette qualité a son revers : il m’est souvent arrivé de me sentir fatiguée par cette profusion de détails, ces phrases longues à n’en plus finir et cette profusion de noms ce qui m’a amenée à parfois être perdue quant à l’identité des tous ces personnages qui se croisent dans les échanges. Ceci se complique du fait qu’il est flatteur de pouvoir placer les noms de personnes riches et influentes dans le moindre récit, ce qui donne l’illusion que l’on connait ces personnes et que celui qui parle est de « leur monde ».
Il y a d’ailleurs une façon d’hystériser ces noms au point d’en truffer tout énoncé, ce qui n’est pas obligatoirement le style de Jane Austen mais la façon de parler de l’époque. Mais cela a compliqué ma lecture. Heureusement la petite idylle de la sœur cadette avec cet homme qu’elle rejette au début, ce qui montre son indépendance par rapport aux codes sociaux, m’a accrochée pour
poursuivre ma lecture, curieuse que j’étais de voir comment ces deux-là allaient pouvoir s’en sortir tout en respectant toutes les nuances de ce qu’étaient les relations amoureuses dans ce milieu à cette époque. Et là, j’ai aimé la subtilité des échanges et j’étais curieuse de savoir comment cet homme allait être rendu dans le film. J’ai donc mesuré la qualité de cette lecture sans en être toujours enchantée.
Quant au film, je ne l’ai pas aimé. Ces filles en folie qui rient et gloussent tout le tant, tout ce bruit de la société, je suppose que c’était un parti pris du metteur en scène, tout cela m’a fatiguée et déçue. Finalement j’ai pu repérer que je m’étais bien représenté toute cette histoire et que ma mise en scène aurait été bien différente ! J’ai été plusieurs fois fâchée que les choses soient traitées comme elles le sont. J’ai d’ailleurs trouvé qu’il fallait avoir lu le livre car de nombreux échanges sont inaudibles.
Pourtant et malgré tout, le personnage de Mr Darty m’a paru bien choisi car je craignais le pire. En conclusion j’ai gardé un souvenir très précis de cette histoire et je pense que ce témoignage par Jane Austen m’a marquée, car il y a des livres que j’oublie vite, et là, c’est loin d’être le cas.
Et quand c’est mal parti, ça continue : le dvd de Hollywood emprunté à la bibliothèque était rayé et donc inutilisable au bout de quelques minutes de film. Donc je n’ai pas visionné cette version. Alors que j’avais trouvé que c’était une idée originale de la part de Véronique de nous proposer ces deux versions sûrement très différentes. Dommage.
Merci pour cette immersion dans cette époque qui, du coup, m’a fait lire, différent mais tout de même, le livre « Jane Eyre » qui trainait par-là depuis des années et que je n’avais jamais lu et qui je pense aurait encore attendu !
J'ai lu (relu) Orgueil et préjugés en juin et j'ai vu le film il y a une semaine. Finalement au bout d'un an de cet exercice livre + film si difficile pour moi, je constate que de décaler le visionnage du film par rapport à la lecture me convient beaucoup mieux.
RépondreSupprimerEt voilà, contre toute attentet j'ai apprécié les deux, avec une nette préférence pour le livre...que j'aurais tant aimé pouvoir lire en anglais (mais mon niveau d'anglais n'est pas suffisant)
Ce livre est plein d'humour, de subtilités, de rebondissements et de surprises. Derrière l'apparente légèreté romantique il y a un tableau très précis des comportements de la société bourgeoise anglaise de l'époque, de la condition des femmes, de leur dépendance totale aux hommes et aux règles patriarcales (elles ne peuvent pas hériter, ne peuvent s'en remettre qu'aux revenus financiers du mari). Elles n'ont pas le choix, c'est terrible : obligées d'être jolies ou d'avoir une bonne dote sous peine de rester célibataires. Incroyable tous ces discours sur la beauté : celle-là est plus belle que l'autre, mais moins que celle-là, etc. et sur les spéculations qui vont avec. Les filles vues comme de la marchandise. Horrible !! Jane Austen montre avec brio ce monde étriqué et obsedé par l'argent.
Je me suis régalée dans le livre du personnage (insupportable mais si bien décrit) de Mme Bennet et du contraste entre les soeurs fofolles et les deux ainées fines et intelligentes. Elisabeth a un sens formidable de la répartie et Jane Austen montre avec génie son intelligence et sa sensibilité. Cette ironie et cette finesse d'observation sont subilatoires et Jane Austen n'a pas son pareil pour croquer des profils psychologiques bien typés : le pasteur terriblement compassé et obséquieux, Mr Bennet observateur de sa tribu, malin, à l'humour décapant, Jane, la douce, etc. Une galerie de portraits géniale.
J'ai vu le film de Joe Wright de 2015 avec Keira Knitley et une grande partie de celui de 1995. Dans les deux films les interprètes d'Elisabeth crèvent l'écran d'intelligence, de lumière et de beauté, les soeurs et la mère totalement superficielles en deviennent insupportables . Je comprends ce que disent Odile et Geneviève): elles ont été rebuté par les jeunes soeurs qui piaillant telles des pintades, elles sont effectivement très agaçantes, mais je crois que dans le livre (mais en moins bruyant et en plus subtil)et le film, c'est pour mieux faire ressortir la finesse et la vivacité d'Elisabeth et celles de Jane. Et puis j'ai adoré le côté ténébreux/torturé/timide/distant des interprètes de M. Darcy.
Je me suis souvenue d'avoir beaucoup aimé le film "raisons et sentiments" d'après un autre roman de Jane Austen, avec la lumineuse Emma Thompson. Je vous le conseille, pour ma part je vais lire le livre.
Merci pour cette plongée dans l'univers de Jane Austen
J’avais fini la lecture de Jane Austen avant notre rencontre de Bruxelles, et j’avais décidé d’attendre d’avoir visionné le film pour déposer mon commentaire. Mais lisant les vôtres ces dernières heures je veux dès maintenant dire ce que je pense de ma lecture d’Orgueil et préjugés.
RépondreSupprimerUne fois de plus je reconnais que notre groupe m’ouvre des horizons. Je ne connaissais pas Jane Austen… !!! no comment… J’ai eu un peu de mal à rentrer dans le livre. Le sujet m’intéressait moyennement, le style me paraissait désuet et trop chargé de détails. C’est d’écouter plusieurs émissions de France-Culture qui a excité ma curiosité, en particulier le rapprochement entre Jane Austen, très jeune écrivain et ses personnages.
Je veux seulement dire que finalement je l’ai dévoré, et jusqu’à la dernière miette. J’ai beaucoup ri. La vie de cette bourgeoisie de province comme on dirait maintenant m’a parue particulièrement bien plantée et analysée. J’ai retrouvé des histoires de famille qu’on m’a racontées, et des traits de caractère que je connais bien dans mon entourage. Les « visites qu’on se rend» au château voisin, les repas qui n’en finissent pas, les conversations dans les grands salons par petits groupes qui s’observent, le piano dans un coin, la cheminée… les lettres de remerciements, les courses à la capitale…excellent. Et surtout j’ai apprécié le ton sarcastique, l’ironie, le style caustique de J. Austen. Je me régale de ces phrases qui commencent par un compliment et dont la chute est assassine. Il faudrait que je donne des exemples, je ne les ai pas sous la main. Je me souviens que c’est surtout Mrs Benett, les jeunes sœurs et Lady Catherine qui y ont droit.
Je me demande comment le film va rendre tous ces moments de réflexion, toutes les pensées qui traversent l’esprit d’Elisabeth et qui font, pour moi, la richesse du livre. Je vous en dirai plus dans un second commentaire.
Après le commentaire de Claire je réagis. J'ai eu l'impression moi aussi que Jane Austen s'inspirait grandement de l'atmosphère de sa famille pour écrire ce troisième opus, or elle n'a eu qu'une sœur qui lui était proche et 4 frères. C'est sans doute auprès d'eux peut-être qu'elle a développé son esprit caustique comme vous dites.
RépondreSupprimerMais je me demande jusqu'où il faut "entamer" le livre pour commencer à le trouver passionnant et à le "dévorer" pour finir ? J'ai vraiment fait des efforts pour atteindre ce stade, y compris après les émissions de France-Cu, mais non, ça n'a pas marché ! Alors je m'interroge .
Et enfin, ces excitations de jeunes filles pour le bal, la recherche des tenues pour être la plus belle (comme chante Sylvie Vartan), les débuts de flirts dont on se demandait s'ils aboutiraient à une chose plus sérieuse comme une demande en mariage par exemple, ça me dit quelque chose.... Ah jeunesse..... Donc tout ça n'était pas fait pour me déplaire comme thème. Non, je reproche à Jane Austen dans ce livre d'avoir voulu le rendre trop détaillé, trop précis dans des dialogues qui manquent d'intérêt, pour une petite pointe d'humour finale pas toujours au rendez-vous. Personnages bien campés au demeurant, mais dans un tissus pesant et ennuyeux.
Alors apprenez-moi à venir à bout de l'ennui dans la lecture....
L'ennui me paraît compatible avec la lecture, comme l'agacement, l'engouement, la révolte. Pas d'accroche, impression pénible de perdre son temps, trop de distance avec soi... ce serait peut-être intéressant de lister nos ennuis littéraires, mais je trouve que cela fait partie de la règle du jeu : lire et s'ennuyer en lisant, ne plus savoir ce qui a été dit la page précédente, ne plus savoir qui est ce personnage prénommée untel, ne plus savoir à quelle page on en est et devoir reprendre dix pages avant, moi j'en ai connu des bouquins comme ça. Et quelquefois, j'ai essayé plusieurs fois de les reprendre, sur des conseils d'ami(e)s, mais souvent en pure perte.
SupprimerPeut-on tenter de "sortir" de cet ennui quand il envahit notre lecture ? je ne sais.
Notre groupe m'oblige souvent à poursuivre la lecture, même si cela me demande un gros effort... mais si je ne parviens pas à m'intéresser, j'abandonne. Je n'ai pas la même persévérance que Velyne ! Je ne peux pas dire à Alberte jusqu'où il a fallu aller pour me décider à poursuivre, et pour finalement me passionner ? Je pense que c'est soit la curiosité qui apparaît tout d'un coup, soit le lien que je vais faire avec du déjà connu, ou du déjà recherché... Où ça se situe dans mon cerveau, je ne sais !
SupprimerAnny
RépondreSupprimerEt bien moi aussi j'ai eu ce sentiment d'ennui pour des livres et sans "fayoter" avec les pisteuses je les ai parfois repris à un autre moment en raison de mon engagement pour ce blog et dans un autre lieu . Quelque fois ça a marché ! Et si les thème ou les phrases me laissent en fin de compte un espace ,une espèce d'ouverture , une identification bien sur , après coup ça fonctionne. Bon dimanche à vous toutes. Il fait frisquet chez nous : 3 degrés!!Bisous
Intéressant vos remarques et partages a propos des difficultés de lecture. C'est vrai que ça peut se passer comme ça quand on lit un livre que l'on n'a pas choisi et pour lequel on s'engage à partager sa lecture.. C'est pour cela que je râle quand ça ne fonctionne pas pour moi car j'attache une valeur ajoutée a un livre que quelqu'un a choisi.La ce sera différent pour notre prochaine série si certains livres n'ont pas été lus.
RépondreSupprimerIntéressant vos remarques et partages a propos des difficultés de lecture. C'est vrai que ça peut se passer comme ça quand on lit un livre que l'on n'a pas choisi et pour lequel on s'engage à partager sa lecture.. C'est pour cela que je râle quand ça ne fonctionne pas pour moi car j'attache une valeur ajoutée a un livre que quelqu'un a choisi.La ce sera différent pour notre prochaine série si certains livres n'ont pas été lus.
RépondreSupprimerHeureusement j'ai lu le livre avant de voir le film pourtant très fidèle au texte.
RépondreSupprimerL'écriture, l'humour, l'ironie de l'auteur ont été pour beaucoup dans le plaisir que j'ai trouvé au fil des pages. Et pourtant, l'histoire me paraissait bien légère au départ.
C'est d'ailleurs ce que je reproche au film, d'avoir joué sur l'historiette plutôt que sur l'étude des caractères et des moeurs de l'époque.
C'est effarant cette loi qui pénélisait(encore et encore..) les filles, les laissant démunies par une loi de succession inepte et tout en ne les préparant pas à cette difficulté sinon par le mariage. Quel bonheur....
En recherchant des éléments biographiques sur l'auteur j'ai mieux compris la justesse avec laquelle elle dépeint cette dépendance des femmes.
le film est plaisant si on accepte sa part de fleur bleue pour quelques instants!!!Mais il n'égale en rien la très belle écriture de Jane Austeen. Et son ironie! Et sa lucidité!!!
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerComme Velyne j'ai vu la version ancienne du film. Elle m'a obligée à me situer précisément dans un autre siècle... mon imaginaire en marche pendant la lecture s'en était étrangement abstenu. J'ai regretté la part prépondérante accordée à la mère des filles à marier, et encore plus apprécié la description des caractères que nous offrait le livre. Oui, le film ne m'a pas apporté grand chose.
RépondreSupprimerJ'oubliais de vous dire qu'une amie prof d'anglais à la Fac, qui a évidemment étudié Jane Austen dans sa jeunesse au cours de ses études, m'a dit qu'il existait une excellente série TV anglaise sur Orgueil et Préjugés.
RépondreSupprimerLivre lu, avec un certain plaisir, film (version Simon Langton, BBC, 2006) vu avec plus de déception.
SupprimerAuteure que je n'avais pas encore découverte, et j'en retiens un style alerte, tout en détails révélant les caractères, avec des tournures de phrases et un vocabulaire certes classiques mais très plaisants. Dans l'édition que j'ai eu entre les mains, le serpent à plumes motifs 201, j'ai été impressionnée par le travail de la traductrice, merci Béatrice Vierne.Je suppose que mon goût pour les romances et les amours victorieuses des préjugés de classe m'ont facilité l'entrée dans l'histoire... Mais comme le fait remarquer Evelyne, nous sommes bien proches des harlequins quant au fond de l'histoire. Evidemment que Lizzy est attachante, d'autant qu'elle échappe à l'une et/ou l'autre des disgraces frappant toutes ces dames grandes bourgeoises : laideur, coquèterie sotte, bétise, méchanceté, vénalité...
2 femmes m'ont particulièrement intéressées : indulgence pour la jeune soeur Marie, certes pédante mais qui tente par la raison et l'étude de trouver un sens à ce destin féminin. Cela m'a agacée qu'elle soit systématiquement ridiculisée par l'auteure. Intérêt pour la lucidité courageuse de Charlotte, qui accepte un mariage de raison avec l'horrible et gluant M. Collins. Apprécié aussi l'échange avec Lizzy, où il est question de miser ou pas sur un mariage d'amour et argenté. Livre plaisant donc.
Loin d'être le cas avec le film, que j'ai trouvé décevant. Visionné jusqu'au bout, car me tenait quand même l'envie de voir interprété-es telle ou telle partie, dialogue, situation du livre et de voir la tête de certains personnages. Mais trop d'agacement devant le jeu à mon gout mauvais de plusieurs personnages. La gentillesse niaise de Jane (ah, les échanges de regard avec sa soeur Lizzy en penchant doucement la tête!) ou le masque fièrement timide de M. Darcy (le problème étant que ce masque évolue peu durant tout le film) ... Bref, un peu difficile de laisser le charme du livre agir. Néanmoins, quelle jolie découverte que cette lecture.