dimanche 6 novembre 2016

Novembre 2016 - Livre et film proposés par Claire




Fahrenheit 451 - Livre de Ray Bradbury (1953) et film de François Truffaut (1966)


C’est le film vu dans les années 70 qui me donne envie de vous proposer aujourd’hui ce titre. Ne connaissant pas le livre j’ai désiré le découvrir. 
Ce thème d’une société soumise à un régime totalitaire, où les livres seraient brûlés, la lecture interdite, me paraît particulièrement intéressant pour notre groupe, ce réseau social, qui s’est justement donné comme but la lecture, le partage des points de vue sur les ouvrages, les auteurs, et cette année leur interprétation cinématographique.
Je lis rarement des ouvrages de science-fiction, et je ne me souviens pas en avoir lu avec vous, donc voila une nouvelle expérience entre nous. C’est un best-seller, vous le connaissez probablement déjà ! Le début m’a paru un peu compliqué et s’est découvert passionnant après une centaine de pages. Quant au film, il date de 50 ans, ça se sent ! Selon moi, il a l’avantage de simplifier le début, c’est pas mal, mais ensuite il a tendance à ajouter des idées nouvelles… je n’en dis pas plus. Je donnerai mon avis lorsque les commentaires commenceront à arriver.
Juste, pour le suspens, une surprise vous attend à la fin du film. C’est du Truffaut, et pas du Bradbury…




18 commentaires:

  1. GRAULE-PETOT Anny9 novembre 2016 à 05:27

    FARENHEIT 451 Anny

    Nous avons été voir le film avec Odile un soir de juillet, il n’y avait pas foule dans le cinéma mais il y avait NOUS , attentives à ce que nous allions voir, attentives parce que les pisteurs nous pistaient …
    Et je peux dire que, d’emblée, j’ai aimé ce côté « futuriste » pour l’époque, fiction décalée,
    J’ai adoré la voiture des pompiers, comme des jouets, leur uniforme, et le métro suspendu, les ustensiles dans la maison …
    L’arrivée de cette petite perle qui est Clarisse, avec son questionnement existentiel, quand elle rencontre MONTAG dans le métro qui lui semble l’irritait puis le questionne face à sa femme dépressive et superficielle qui ne pense qu’à rentrer dans sa télé en répondant à la question de l’animateur, une télé réalité dirait ‘on maintenant.
    Le choix de ce livre sur les livres qu’ici on les brule est amusant mais pas tant que çà ….
    Ce qui est dit sur les livres est si caricatural qu’il prêterait à rire ou à philosopher .Ils entrainent une philosophie débilitante, qui ne donne que du néant très loin de la réalité du monde. »
    Mais il semblerait que ce soit ceux qui n’ont pas lu qui exprime ces pensées, par peur de trop avoir à penser, à réfléchir justement en écho de ce qu’ils liraient.
    Clarisse a réveillé sa curiosité face aux livres que Montag dévore ensuite avec emphase. La rencontre avec l’oncle lui ouvre un espace psychique et lui permet de s’enfuir.
    J’ai aussi beaucoup aimé la fin du livre et plus encore du film avec ces images de découverte de la forêt et les pourvoyeurs de livres qu’ils ingurgitent pour ne pas les oublier et s’identifient à leur auteur.
    Les dernières images du film sont magiques.
    Encore merci pour ce choix de lecture.


    RépondreSupprimer
  2. Et la surprise à la fin du film ? Une surprise spéciale pour les Pisteurs, tu ne l'as pas vue/entendue ? Peut être que tu ne t'en souviens pas dans la mesure où tu as vu le film en juillet... Attendons les autres !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Est-ce que c'est qu'il y ait "Orgueil" et "Préjugés" ?
      Mon commentaire arrive.

      Supprimer
    2. Odile, tu as gagné ! Tu vois, Truffaut devait bien aimer ce texte, non ?

      Supprimer
  3. Très déçue par le film, je pense que je m’attendais à beaucoup mieux parce que c’était Truffaut le réalisateur. Surtout par la fin, contrairement à Anny !
    Et pourtant, quel texte ! J’ai trouvé le livre profond, intéressant sur la question du bonheur, terrifiant sur le vide sidéral créé dans cette société futuriste, vide des rapports entre voisins, entre collègues, entre couples, éprouvant sur la désespérance passive intégrée par beaucoup avec tous ces gens qui se suicident. Plein d’intuitions sur le rôle de l’audiovisuel, de la téléréalité…
    Mais en dehors du fait que le film fait « petit budget » (ce qui ne me dérange pas hormis les petits bonhommes dans l’air qui m’ont semblé ridicules face à la monstrueuse bête qui pourchasse Montag dans le livre !), beaucoup d’éléments que je juge important du texte n’y figurent pas : La guerre est escamotée alors qu’elle est omniprésente et importante dans le livre, la jeune fille qui réapparaît alors qu’elle disparaît avec sa famille dans le texte, la bête/machine qui peut détecter chaque individu à son odeur, et même le décor domestique(en particulier les écrans télé dans le salon) et la ville me semblent bien moins rendus. Délicat de passer du texte à l'image.
    Ceci dit, le film est bien joué, la sobriété du décor et des scènes crée un climat particulier qui peut se rapprocher de celui de Bradbury : terrifiant, a personnel mais accompagné d’un brin de poésie malgré la rudesse des situations (poésie que j’avais trouvé magnifique dans « les chroniques martiennes ») ; cela fait qu’on peut laisser au lecteur / spectateur entrevoir une issue positive après cette phase désespérante, avec ces hommes /livres qui pensent à leur postérité.
    Un moment fort et qui n'a l'air de rien : le passage de l’homme qui hésite à aller mettre une photo pour dénoncer un voisin, qui va vers la boîte, qui renonce, puis qui y va quand même. Cela fait partie des détails mis en place par Truffaut pour évoquer le climat de délation organisée et la résistance(certes minime) de l’individu à cette mise en demeure. Mais quand Montag est mis à mort, et qu'une voix au haut-parleur demande à chacun de sortir devant sa maison, il y a du monde devant chaque porte.
    Ce qui m’a un peu énervé, et qui a renforcé mon impression d'un film un peu vieillot, ce sont les passages de brûlage des livres, avec un temps un peu trop long laissé au spectateur pour pouvoir lire auteur, et titre. Bon, le clin d’œil (pour nous seules !) à Austen avec les deux compères Orgueil et Préjugés est rigolo.
    Mais quand on pense qu’il n’y a même plus besoin d’interdire les livres aujourd’hui, vu qu’ils sont de moins en moins lus, entre les années 50/60 et maintenant, quel fossé !
    En conclusion, j’ai été ravie de (re)lire de la science-fiction (j’avais eu ma période il y a quelque 40 ans). Bigre, ça m’a redonné un coup de jeunesse !

    RépondreSupprimer
  4. J’ai décidé de ne pas voir le film de Truffaut. En effet, la lecture du livre m’a profondément touchée et je me suis fabriqué un film intérieur, supportable pour moi. Etre confrontée à des images extérieures ne me tente pas …Protection vis-à-vis de moi-même, certainement mais je connais ma sensibilité à l’image. Sinon, j’ai trouvé le livre très moderne car l’auteur y évoque une société inhumaine dans laquelle l’imaginaire, la pensée, la réflexion n’y ont plus leur place… C’est parfois ce que je pense quand j’écoute certains échanges, certains débats… pas de recul, pas d’élaboration de la pensée. Et cette société pourrait être la notre sur certains aspects. La rencontre de Montag avec Clarisse est merveilleuse. Que cette amoureuse de la vie, de la beauté, par ses simples questions mais ô combien fondamentales puissent lui insuffler tout un questionnement sur ce qu’est la vie et son sens m’a rendu « joyeuse ». Et surtout, cette réflexion de fond pour moi qui est : « quand on découvre quelque chose de fondamental pour soi, quel prix est on prêt à »payer pour faire exister et vivre ce quelque chose»? » C’est ce que Montag va découvrir pour lui-même…

    Véronique

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'apprécie ton commentaire et il rejoint mon vécu du livre qui m'a paru très contemporain et digne d'être lu à à haute voix.Moi non plus je n'ai pas vu le film mais le texte à fait surgir ce qui me restait du film vu en ...65?Et comme dans ces cas là ne sont revenues que les images qui convenaient de garder! Mais oui,je n'avais pas retenu que c'était Truffaut le metteur en scène!

      Supprimer
  5. GRAULE-PETOT Anny21 novembre 2016 à 04:49

    Coucou Véronique
    J'ai bien aimé ce que tu as écrit et ta position sur ce à quoi le livre t'a renvoyé tant émotionnellement qu'intellectuellement.Et c'est vrai que certaines images sont un peu
    terrifiantes alors tu as dans ce cas, bien fait de t'en abstenir..Le film , vieillot, sur la forme ne l'était pas sur le fond . Biz Anny

    RépondreSupprimer
  6. Quand j’ai commencé le livre, j’ai ressenti le plaisir oublié (depuis… les années 70 ?) de lire « du Bradbury », avec ces métaphores surprenantes comme, dès le début le « python géant qui crache son venin de pétrole »… Ca suscite tout de suite des images fortes. Quand j’ai continué, j’ai trouvé à plusieurs moments que c’était très explicatif et bavard, avec des dialogues un peu lourds. Je n’ai pas lu énormément de science-fiction et Ray Bradbury était mon préféré, mais ce côté explication technique ou politique, très détaillée, style mode d’emploi me lassait dans beaucoup d’autres ouvrages de science-fiction. Quoi qu’il en soit, c’était de bonnes retrouvailles…
    Et j’avais vu le film – sur écran de cinéma, avec Anny, en été (ces rares fois où je vais au ciné l’été, mais pour revoir un vieux classique dont j’ai trop envie). J’aime beaucoup le film de Truffaut, je trouve qu’il rend bien l’ambiance Bradbury. Le côté désuet m’a beaucoup plu également. La voiture de pompiers est comme un jouet, les décors sont assez minimalistes. Et il nous montre un monde qui peut nous faire peur. Mais ce que je trouve le plus intéressant c’est d’avoir fait jouer Clarisse et Linda par la même actrice : ça, c’est impressionnant, c’est comme une démonstration de ce que chacun pourrait devenir s’il se laisse happer et formater par un système tout-puissant.
    Je suis particulièrement émue par ces dernières images des hommes et femmes-livres qui, pour sauver un livre de l’oubli, l’apprennent par cœur. Je me suis toujours demandé (il y a cinquante ans et maintenant, ce n’est donc pas une question d’âge) si j’en serais capable. Et vous ?

    RépondreSupprimer
  7. J'ai aimé ce livre et découvert cet auteur que je ne connaissais pas.
    J'ai aimé toutes les métaphores et ce récit si actuel ou du moins encore tout à fait nécessaire concernant le savoir,les livres,la lecture. Merci Claire de l'avoir proposé car j'ai le sentiment que j'aurais manqué quelque chose si je ne l'avais pas lu.

    RépondreSupprimer
  8. J'ai aimé ce livre et découvert cet auteur que je ne connaissais pas.
    J'ai aimé toutes les métaphores et ce récit si actuel ou du moins encore tout à fait nécessaire concernant le savoir,les livres,la lecture. Merci Claire de l'avoir proposé car j'ai le sentiment que j'aurais manqué quelque chose si je ne l'avais pas lu.

    RépondreSupprimer
  9. D’une manière générale j’ai apprécié cette lecture dans bien de
    ses aspects.
    Le lyrisme du début m’a enchantée. Des images sublimes, une poésie futuriste bien placée. Un plaidoyer qui se tient.
    La démonstration, l’idée que sous-tend le livre m’ont également subjuguée. D’autant que parfois on s’y croirait.
    Enfin, Bradburry n’est pas passé loin d’une certaine réalité : la décérébration des individus.
    Cependant, comme toute démonstration et surtout en science-fiction, celle-ci est très radicale. Donc les personnages sont bien typés on va dire.
    J’ai été un peu déçue toutefois que le souffle très inspiré du début ne se prolonge pas. Il y a un fléchissement de l’intérêt, puis ça repart d’une manière haletante, pour le lecteur, lors de la fuite de Sontag.
    L’épisode de la guerre éclair est bizarre ; de plus, j’ai regretté que l’on n’en sache pas plus sur la façon de vivre des dissidents, de ceux qui se sont mis à l’écart pour sauver ce qui peut l’être. Mais non Odile, je ne crois pas que l’on puisse mémoriser un livre en entier par cœur. Et vous ?
    Le film, je n’en ai vu que des extraits (ah décidément il aura été difficile jusqu’au bout de se procurer les deux). Pas vraiment de commentaires ; sinon que oui, les séances de brûlage de livres me paraissent un peu longues. Je ne suis pas sûre de goûter le côté désuet ?!
    Ah oui, je voulais dire autre chose qui m’a intriguée : les citations que choisit de faire l’auteur m’ont paru pour le moins bizarres, sans intérêt, tirées de nulle part, enfin complètement pas attirantes. Avez-vous eu la même impression ?

    RépondreSupprimer
  10. Cela m'est assez difficile d'apporter mon commentaire sur le livre et le film.
    Evidemment le thème choisi par l'auteur est puissant et tellement d'actualité. On ne brûle pas les livres mais les librairies ferment et les écrans envahissent nos vies.
    Je ne veux pas partir sur quelque chose de trop déprimant mais il est vrai que le livre annonce tant de choses que nous voyons se développer aujourd'hui.
    J'ai aimé les pages sur le livre, la place de la lecture même si parfois le trait est un peu poussé.
    J'ai aimé aussi les personnages, certains poétiques comme Clarisse, d'autres effrayants comme sa femme Milfred.
    Le personnage de Faber, résistant pleutre est prodigieux. C'est lui qui permet à Montag de prendre une nouvelle voie et j'adore quand la science fiction s'appuie sur des références qui me parlent.
    J'ai aimé que Montag ne soit jamais lisse, toujours surprenant. Ses colères sont surprenantes.
    Les hommes et femmes livres, c'est tout simplement magnifique.....et tragique.
    J'ai moins aimé le film qui m'a semblé un peu désuet, rigolo parfois(la voiture de pompiers un morceau d'anthologie!)mais pas à la mesure de la dramaturgie du film. Très déçue par Truffaut pour le coup.
    Et puis il manque des éléments à mon sens essentiels, faber bien sûr dans tout son imaginaire mais aussi le rendu du cheminement de Montag.
    Ceci dit j'ai quand même regardé ce film avec plaisir et surtout aimé retrouver ce livre que j'avais lu dans ma jeunesse... c'est à dire hier....

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'ai aussi été très étonnée par l'absence du personnage de Faber dans le film. Et je suis d'accord sur le fait que le film ne rend pas le cheminement de Montag. Cela explique en grande partie ma déception.

      Supprimer
  11. J'ai lu le livre, que je ne connaissais pas et beaucoup apprécié. Vu le film aussi, et comme certaines d'entre nous, j'en ressors un peu déçue. Enfin, tous vos commentaires, par les ressentis évoqués, les détails qui vous ont touchées, certaines phrases (Odile nommant l'image du python de feu, Nicole s'intéressant à certains personnages : faber, mildred ... , les commentaires d'Evelyne sur la dénonciation,d'alberte sur la guerre éclair, d'anny sur la non place du livre dans une société de jeux et de médias...Pour certaines l'adaptation cinéma avec ses lacunes et bonnes trouvailles). Merci, parce que cela m'a incitée à relire le livre, à le redécouvrir... et à mesurer certaines de mes lacunes de lecture! Pour la 1ere fois, ce petit jeu aussi de réouvrir le livre au hasard, d'en lire quelques pages, ou de chercher les passages qui vous ont plu. J'ai aimé le livre, d'abord pour le thème. Résister à la tyrannie, maintenir son humanité passent par le, les livres. La parabole des hommes femmes livres me touche, aussi parce que je suis convaincue qu'il n'existe que peu d'autres façons d'être présent-e au monde, à soi même, aux autres non pour leur faire la guerre mais pour construire un vivre ensemble, un vivre tout court. J'ai aimé ce glissement de Montag, d'abord destructeur servile, assuré de sa place et de sa fonction; peu à peu, de la TS de sa femme à la rencontre de clarisse ou de faber le doute s'insinue, la remise en question s'amorce, la subversion se déploie. Jusqu'à entrer en résistance, tuer certes le chef des pompiers mais presque comme un mouvement de légitime défense. Drole de personnage que ce capitaine des pompiers d'ailleurs. Lui aussi a lu, dérobé des livres, connu le doute que traverse Montag puis a fait le choix de rester le garant de cet ordre établi éradiquant toute forme de culture, mentant sur les guerres engagées, assassinant tout-e opposant-e. Le livre m avait donné envie de voir le film de Truffaut. Outre les détails kitch pour 2016 (camion de pompiers,les hommes volants, la télé toute petite!), les scènes finales surtout de la forêt et des déambulations des hommes femmes livres m'ont beaucoup plus. J'ai regretté l'absence du chien pisteur (terrifiant dans le livre), pas compris la scène où clarisse accompagné de montag se rendant dans l'école, les enfants la fuient. Trop naïve à mon gout. Et je n'avais pas vu que la même actrice jouaient les 2 personnages, de l'épouse asservie et de la jeune rebelle ! De fait, je ne comprends pas bien ce choix, montrer que ces 2 faces positions sont irréductiblement associées? Perplexité! Finalement, un beau voyage dans ces 2 oeuvres mélées.

    RépondreSupprimer
  12. Mon commentaire arrive tard car j’ai eu du mal à trouver le film puis du mal à le regarder, j’avais des images si fortes après la lecture du roman que je redoutais de voir le film même réalisé par Truffaud. Et effectivement j’avais raison d’avoir des appréhensions car je trouve que le film a très mal vieilli, c’est sans doute le lot de beaucoup de films de science fiction car les moyens techniques ne sont sans doute pas toujours à la hauteur de ce qu’imagine l’auteur. Truffaud en réalisateur de film de science fiction ne me convainc pas.
    Le livre m’a plus, beaucoup, je ne lis pas de science fiction et j’ai été impressionnée par l’écho qu’il trouve encore dans la société contemporaine, dans nos rapports au virtuel, aux médias, à l'information, à la consommation.
    En visionnant Fahrenheit j’ai eu du mal à me détacher de l’effet «film de 1966» je ne voyais que le côté dépouillé, gris, les costumes apprêtés, le camion un peu ridicule, la technique très artisanale pour brûler les livres, les écrans de télé bien éloignés des murs écrans du livre. Je trouve que Truffaut est resté très «scolaire», très en deçà de l'univers dans lequel nous transporte le livre.
    Cette dernière expérience un livre/un film confirme que ça ne me convient guère et que les livres vieillissent mieux que les films.
    Allez vive 2017 et ses déambulations à venir.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Catherine, merci d'avoir, même à retardement, donné ton avis.
      J'ai un petit reproche à te faire : tu critique beaucoup le film mais tu ne parle pas beaucoup du livre et de l'impact qu'il a eu sur toi alors qu'il t'a plu visiblement. J'aurais aimé en lire davantage. Oui, par exemple, les murs-écrans c'est complètements fascinants.... Mais quoi d'autre ? Le cheminement de l'histoire, jusqu'où ça va ; tu pourrais en dire plus ?
      Bon, c'est seulement si tu le sens.
      Oui, nous en sommes déjà à Ulysse c'est vrai.

      Supprimer
  13. Le livre m’impressionne car il n’a pas vieilli.
    Géniale l'idée des pompiers pyromanes
    Géniale l’idée des livres devenus des objets de haine parce qu’ils permettent de réfléchir, de «voyager», de s’interroger
    et là où l'auteur est très fort c'est que ce n’est pas totalement de la fiction ...on se souviendra des livres brûlés à l’époque du nazisme et du franquisme ou encore de ceux brûlés en Chine.
    Avec cet univers aseptisé, prémâché, sans culture sans intelligence l’auteur nous embraque pour une réflexion sur notre société et sur son futur.
    Heureusement Montag souffre de cette ignorance imposée, il s’oppose à la dictature de l’ignorance, au consumérisme de sa femme (il y aurait beaucoup à dire sur ce couple aseptisé lui aussi dépossédé de son histoire...ils ne se souviennent pas quand ils se sont rencontrés pour la première fois, ça effraie Montag, mais indiffère sa femme) et prend des risques
    j’ai aimé la tension qu’on ressent
    que ferions nous nous face à un tel totalitarisme ?
    aurions nous ce courage ?
    jusqu’où irions nous pour cette quête de vérité?
    Jusqu'où irions nous pour sauver les livres ?
    On pense à Trump
    on pense à la Corée du nord
    on pense à tant de pays où les poètes sont torturés, emprisonnées.
    Le robot "Limier" qui traque sans relâche fait froid dans le dos et heuresement la résistance de Montag et de tant d'autres incarne l’espoir

    RépondreSupprimer