Anny le 19 septembre 2017 J'ai beaucoup aimé ce petit livre de 600 pages? de cette femme qui déambule pour ne pas tomber dans la folie et la douleur de perdre son fils soldat.J'étais avec elle dans cette route autour d’Israël , dans les cailloux et la chaleur à raconter à Avram sa vie passée avec Ofer son fils dont il ne voulait pas admettre l'existence. Tous ces détails qu'elle lui offre pour se souvenir encore plus de lui qui risque de mourir.Une vie pleine d'amour avec ses deux hommes Avram et Ilan , deux amis inséparables par amour pour elle Ora .Je ne me lassais pas de ce récit à fleur de peau dans ce pays constamment en guerre.Ora donnait à Avram comme une possibilité de se reconstruire après ce qu'il avait vécu , ses moments de doute , de solitude et de douleur. Sa façon de se poser aussi mille question sur ce qu'elle aurait pu faire de mieux pour les aimer tous les quatre Avram ,Ilian , Adam et Ofer encore et encore..La fin m'a un peu déroutée et en même temps laisse une interrogation sur l'avenir d'Ofer.Ce livre m'a tenu en haleine une partie de l'été.Merci Geneviève.
Nicole le 20 septembre J'ai aussi beaucoup aimé ce livre qui m'a tenu en haleine, en amour de lecture plusieurs jours. Difficile de m'arracher du récit de cette femme/mère dans ce combat à mon avis désepéré contre la mort de son fils. Une volonté magnifique et désepérée de retrouver, de raconter toutes les années de sa vie autour de ces hommes, amant; mari, fils pour fuir l'angoisse, pour essayer de conjurer le sort. Je l'ai ausssi suivie avec émotion sur les chemins de son pays, ce pays qui est en lui même un personnage du roman. Cette femme qui se révèle dans toute son histoire, dans ses difficultés à mener malgré toutes les difficultés,toutes les situations une relation d'amour avec ces hommes. Ce combat aussi pour fuire la solitude, pour combattre par les mots l'indicible. Mais en même temps j'étais irritée par cette vision du conflit, par ce parti pris pour Israêl, par cette vision si dure des populations arabes et palestiniennes avec parfois même un mépris et un déni de la situation historique. Evidemment, la dernière page, les quelques lignes de l'auteur qui relient la fiction à la réalité éclairent ce parti pris et relativisent mon regard politique du conflit. Nous sommes dans un récit profondément marqué par l'histoire personnelle et j'ai même trouvé une certaine douceur d'analyse compte tenu de l'histoire de l'auteur. Du coup, j'ai repris le fil du récit à l'aune de cette information et ai perçu toute l'humanité de cette écriture. Comment dans la folie guerrière des hommes retrouver son humanité lorsque vous êes vous même victime de cette folie. Un très beau livre si on le resitue bien comme une tentative de réponse personnelle à l'insupportable comportement des sociétés.
Nicole,je suis d'accord avec toi , cette Ora est parfois très dure avec les arabes , cinglante .En même temps elle a avec son chauffeur arabe des sentiments que je trouvais ambivalents aussi parfois ils étaient très proches et à d'autres moments le conflit historique les séparaient . Et je veux rajouter que le huit clos du début du livre des ces trois ados malades , isolés dans cet hôpital plus ou moins désert m'a beaucoup émue par leurs questionnements sur la vie l'amitié , l'amour sans doute le socle de leurs liens futurs indestructibles Bisous Anny
Divers sentiments m’ont envahie à cette lecture. Au début, je croyais être dans un roman d’anticipation. La situation me paraissait tellement hors sol, suspendue dans le nulle part et sans référence temporelle, avec des personnages inclassables semblant atteints d’un mal sans nom . J’ai trouvé cela très flottant, étrange, voire un peu dérangeant. Ensuite, non, cela s’incarne. Ora, le personnage féminin entre autres, est très présente en pensées, en actions, en émotions, incarnant une féminité douloureuse. Femme rejetée, mère coupable, amie absolutiste et patronne gaffeuse : très humaine en quelque sorte. Mais pesante aussi . De temps en temps, on a envie de lui dire : mais arrête tous tes moulins, tais toi, avance en silence, etc. Bon, le choix de la situation, du moment, et de cet imbroglio judeo-arabe pèse aussi son poids ! Bien sûr. J’ai aimé une scène, flottante, nocturne, irréelle : celle de l’occupation par des arabes d’une école israélienne pour servir d’hôpital de campagne, de point de ralliement, de QG, l’espace de quelques heures nocturnes. J’ai aimé le personnage du taximan arabe, dévoué et colère à la fois, qui n’en pense pas moins et se débrouille pour le faire savoir. Je n’ai pas aimé les retrouvailles avec un Avram clochardisé, que Ora doit descendre sur son dos . …et puis après, à un certain moment, dans la lande, quand ils traversent un rivière, puis la retraverse, ils m’ont perdue , je n’ai plus eu envie de les suivre…. Et j’ai donc arrêté. J’aurai essayé.
En guise de Post scriptum, j’ai commencé à lire ce livre, sans a priori puisque je ne connais pas cet écrivain qui a un certain renom d’après ce que j’ai compris. Non, c’est le personnage d’Ora je crois qui m’a fait défaillir. Elle m’a agacée. Trop lourde pour moi.
C'est bien que tu puisses anlyser ce que cela à produit chez toi avec tant de précisions;Il faut que je relise ce livre car toutes, vous m'étonnez.il faut dire que là aussi, j'avais "vu" l'auteur parler du chagrin qui a été le sien quand son fils est mort pendant son service, ce qui ne pouvait avoir que des résonnantes pour moi.
Anny le 19 septembre 2017
RépondreSupprimerJ'ai beaucoup aimé ce petit livre de 600 pages? de cette femme qui déambule pour ne pas tomber dans la folie et la douleur de perdre son fils soldat.J'étais avec elle dans cette route autour d’Israël , dans les cailloux et la chaleur à raconter à Avram sa vie passée avec Ofer son fils dont il ne voulait pas admettre l'existence. Tous ces détails qu'elle lui offre pour se souvenir encore plus de lui qui risque de mourir.Une vie pleine d'amour avec ses deux hommes Avram et Ilan , deux amis inséparables par amour pour elle Ora .Je ne me lassais pas de ce récit à fleur de peau dans ce pays constamment en guerre.Ora donnait à Avram comme une possibilité de se reconstruire après ce qu'il avait vécu , ses moments de doute , de solitude et de douleur. Sa façon de se poser aussi mille question sur ce qu'elle aurait pu faire de mieux pour les aimer tous les quatre Avram ,Ilian , Adam et Ofer encore et encore..La fin m'a un peu déroutée et en même temps laisse une interrogation sur l'avenir d'Ofer.Ce livre m'a tenu en haleine une partie de l'été.Merci Geneviève.
Nicole le 20 septembre
RépondreSupprimerJ'ai aussi beaucoup aimé ce livre qui m'a tenu en haleine, en amour de lecture plusieurs jours.
Difficile de m'arracher du récit de cette femme/mère dans ce combat à mon avis désepéré contre la mort de son fils.
Une volonté magnifique et désepérée de retrouver, de raconter toutes les années de sa vie autour de ces hommes, amant; mari, fils pour fuir l'angoisse, pour essayer de conjurer le sort.
Je l'ai ausssi suivie avec émotion sur les chemins de son pays, ce pays qui est en lui même un personnage du roman.
Cette femme qui se révèle dans toute son histoire, dans ses difficultés à mener malgré toutes les difficultés,toutes les situations une relation d'amour avec ces hommes.
Ce combat aussi pour fuire la solitude, pour combattre par les mots l'indicible.
Mais en même temps j'étais irritée par cette vision du conflit, par ce parti pris pour Israêl, par cette vision si dure des populations arabes et palestiniennes avec parfois même un mépris et un déni de la situation historique.
Evidemment, la dernière page, les quelques lignes de l'auteur qui relient la fiction à la réalité éclairent ce parti pris et relativisent mon regard politique du conflit.
Nous sommes dans un récit profondément marqué par l'histoire personnelle et j'ai même trouvé une certaine douceur d'analyse compte tenu de l'histoire de l'auteur.
Du coup, j'ai repris le fil du récit à l'aune de cette information et ai perçu toute l'humanité de cette écriture.
Comment dans la folie guerrière des hommes retrouver son humanité lorsque vous êes vous même victime de cette folie.
Un très beau livre si on le resitue bien comme une tentative de réponse personnelle à l'insupportable comportement des sociétés.
Nicole,je suis d'accord avec toi , cette Ora est parfois très dure avec les arabes , cinglante .En même temps elle a avec son chauffeur arabe des sentiments que je trouvais ambivalents aussi parfois ils étaient très proches et à d'autres moments le conflit historique les séparaient .
RépondreSupprimerEt je veux rajouter que le huit clos du début du livre des ces trois ados malades , isolés dans cet hôpital plus ou moins désert m'a beaucoup émue par leurs questionnements sur la vie l'amitié , l'amour sans doute le socle de leurs liens futurs indestructibles
Bisous Anny
Divers sentiments m’ont envahie à cette lecture.
RépondreSupprimerAu début, je croyais être dans un roman d’anticipation. La situation me paraissait tellement hors sol, suspendue dans le nulle part et sans référence temporelle, avec des personnages inclassables semblant atteints d’un mal sans nom . J’ai trouvé cela très flottant, étrange, voire un peu dérangeant.
Ensuite, non, cela s’incarne.
Ora, le personnage féminin entre autres, est très présente en pensées, en actions, en émotions, incarnant une féminité douloureuse. Femme rejetée, mère coupable, amie absolutiste et patronne gaffeuse : très humaine en quelque sorte.
Mais pesante aussi . De temps en temps, on a envie de lui dire : mais arrête tous tes moulins, tais toi, avance en silence, etc.
Bon, le choix de la situation, du moment, et de cet imbroglio judeo-arabe pèse aussi son poids ! Bien sûr.
J’ai aimé une scène, flottante, nocturne, irréelle : celle de l’occupation par des arabes d’une école israélienne pour servir d’hôpital de campagne, de point de ralliement, de QG, l’espace de quelques heures nocturnes.
J’ai aimé le personnage du taximan arabe, dévoué et colère à la fois, qui n’en pense pas moins et se débrouille pour le faire savoir.
Je n’ai pas aimé les retrouvailles avec un Avram clochardisé, que Ora doit descendre sur son dos .
…et puis après, à un certain moment, dans la lande, quand ils traversent un rivière, puis la retraverse, ils m’ont perdue , je n’ai plus eu envie de les suivre…. Et j’ai donc arrêté.
J’aurai essayé.
En guise de Post scriptum, j’ai commencé à lire ce livre, sans a priori puisque je ne connais pas cet écrivain qui a un certain renom d’après ce que j’ai compris.
Non, c’est le personnage d’Ora je crois qui m’a fait défaillir. Elle m’a agacée. Trop lourde pour moi.
Salut. Au prochain livre.
C'est bien que tu puisses anlyser ce que cela à produit chez toi avec tant de précisions;Il faut que je relise ce livre car toutes, vous m'étonnez.il faut dire que là aussi, j'avais "vu" l'auteur parler du chagrin qui a été le sien quand son fils est mort pendant son service, ce qui ne pouvait avoir que des résonnantes pour moi.
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